Le prophète de ma femme se cache (partie 2)

Eeeeeh le prophète de ma femme se cache… N’allez pas baver chez elle. N’allez pas dire que je vous l’ai dit. On vous connait les gens de Kiname, des dumaliseurs et dumaliseuses. Oui, vous êtes des gens qui disent du mal. Mais je vous aime bien… personne n’est parfait.

D’ailleurs, avant de parler du prophète de ma femme, je voulais vous parler d’autre chose.

Hier, j'ai voulu tenter un truc à l'ancienne avec ma femme. Pas les 39 doigts de la Tshangu, pas l'attaque du Wewa en panne.

Juste du naturel, de la sensibilité et de la tendresse.

Je me suis couché en même temps qu'elle, ce qui est rare. On était face à face, baignés tous deux dans la torpeur d'un soir qui s'éternise et les lumières de dehors traversaient difficilement les rideaux, nous laissant enlacés dans une pénombre berceuse.

En lui caressant l'avant-bras, tous deux blottis sous les draps, je lui ai murmuré de ma voix la plus tendre : « Chérie Coco fais-moi hum hum ». Elle m'a répondu de la même voix rauque: « Je veux le bifton pas de bobo ».

J'étais cuit.

« Tchiaaaaaaa, Azang ! Tu crois quoi ? Tu veux emmener Aya Nakamura dans mon lit ! Keba, keba, tu vas retrouver ton canapé. Tchiaaaaaa ». Elle s'est retournée. J'ai mangé son dos.

Avec un petit rire à la Thomas Forrester, elle a conclu avec un « Regarde bien mon dos, c'est le prélude au canapé. Continue comme ça, tu vas voir. Dommage pour toi, tu connais toutes mes positions préférés ».

J'ai laissé seulement...

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